The Other Guy Pt. 01 by Shoelover2,Shoelover2

Chers lecteurs et lectrices. Je poursuis ici mon adaptation de cette histoire écrite en anglais sur un autre site. Ici, la perspective s’élargit avec de nouveaux personnages. Les soldats mutinés déferlent sur l’ensemble du quartier blanc et enfoncent toutes les portes. Encore une fois, c’est une profusion de viols en réunion, mais il y a de nouveaux éléments, parce que chaque situation, chaque personnage a ses particularités. Il y a une chose qui est pourtant très répétitive… c’est qu’elles sont belles, les Belges! J’adore les voir se faire déshabiller.

Il faut aussi savoir que sur Literotica, une règle exige que dans les récits non consentants, chaque victime ressente un minimum de plaisir. C’est donc plus le récit d’un fantasme de viol qu’un récit de viol. Tous les noms de personnage sont fictifs, et je ne prétends aucunement décrire fidèlement ce qui s’est vraiment passé à Camp Hardy ce jour-là.

Puisse cette suite vous plaire.

—————————————————————————-

Camp Hardy, quartier blanc. Lundi, 11 juillet 1960.

En ce beau jour ensoleillé du mois le moins chaud de l’année congolaise, Armande, l’épouse du lieutenant Neveu, est là, dans la cour arrière de sa voisine, assise à siroter une bière blonde et fraîche comme elle, tout en discutant avec une autre jeune femme portant alliance, les cheveux bruns et quelques années de plus celle-là. C’est Louise, la femme du capitaine O, en train de garnir sa corde à linge de lessive à sécher.

De son regard d’Andalouse, Louise voit avec fierté le beige clair d’une chemise d’uniforme se déployer avec les pattes d’épaule ornées des trois étoiles signalant le grade de son capitaine de son mari.

Comme sa voisine blonde qui sirote sa bière belge, Louise tâche de vaquer à ses occupations quotidiennes en essayant de ne pas songer au pétrin dans lequel elles-mêmes, leurs maris et leurs familles se trouvent. Le colonel Bobozo, ce sale nègre que le nouvel état-major congolais a bombardé commandant de Camp Hardy, refuse catégoriquement de laisser partir les « bons Blancs ».

Elle sent le soleil tropical, très haut dans le ciel en ce début d’après-midi, lui taper directement sur les cheveux, qu’elle a brun chocolat en longues et soyeuses mèches qui tombent ondulées sur son dos, que recouvre une robe vert émeraude, ceinturée et seyante, qui se déploie en largeur et lui descend un peu plus bas que les genoux. Madame la capitaine porte bas de soie et talons hauts, comme il se doit.

Armande, qui est un tantinet bisexuelle, adore contempler sa voisine, dont elle devine la joliesse des seins sous cette robe à manches courtes en la regardant qui tend les bras devant elle et accroche sa lessive à la corde, tenant les pinces à linge dans sa bouche, où brille un discret rouge à lèvres. La jolie brune a de petites boucles d’oreille argentées dont l’éclat perce parfois la nuit de ses cheveux.

« En tout cas, dit Armande, j’espère qu’on va bientôt pouvoir filer d’ici. Non mais, tu te rends compte, Louise? Ils sont entrés dans nos maisons et ont tout saccagé la semaine dernière! Il paraît qu’ils ont trouvé la femme du colonel et se sont amusés…»

« Armande! Je t’ai dit cent fois de ne plus parler de ça! Nos maris se battent becs et ongles pour nous faire évacuer, et je suis certaine que d’ici quelques jours… »

« Bon… Bon… Dis, Louise… Aimerais-tu qu’on aille à l’intérieur et qu’on fasse une petite sieste? Ensemble… » La jeune femme laissa traîner ce dernier mot avec la sensualité d’un doux baiser. Elle regardait Louise d’un regard félin de chat qui ronronne, regard qu’elle avait gris sous les lignes ténues de ses sourcils, dorés comme les fils d’une robe de comtesse médiévale.

Louise considéra Armande d’un air songeur. Elle regarda les douces courbes de son corps de jeune fille, bien en évidence sous sa robe d’été blanche que complétait un châle vieux rose de chez Dior. Avec ça, la jeune femme finissait sa coupe de bière d’une main gantée de blanc; elle ne manquait pas de style, Armande.

« Oui, peut-être que ce serait bien… » songea Louise.

Ces mots firent sourire la jolie blonde, que la brune regardait avec plus de curiosité que de désir. Louise ne recevait pas tellement de tendresse de son capitaine de mari, qui la fourrait un soir sur deux, à peu près toujours en levrette, avant de s’endormir comme un cochon bien content.

Avec Armande, c’était autre chose. Louise était peu portée vers les autres femmes, mais lorsque Armande lui découvrait et caressait les seins, Louise n’avait qu’à fermer les yeux et songer que c’était le jeune Michel qui lui léchait et pressait doucement les mamelles, qu’elle avait très sensibles.

Michel, dix-neuf ans, c’était le fiancé de Lucie De Vos. Les deux tourtereaux s’étaient promis l’un à l’autre en mai, et Louise était à peu près certaine que leurs amours n’étaient pas encore consommées. Ils comptaient se marier l’an prochain.

Louise O, Capucet de son nom de jeune fille, était obsédée par ce garçon qui avait quinze ans de moins qu’elle. L’écart d’âge et le tabou social multipliait son désir. Bref, partout où les mains et la langue d’Armande se posaient, c’était Michel qu’elle s’imaginait sentir…

Les jeunes femmes discutèrent encore un peu. La soirée de bridge était demain chez Madame De Vos. Enfin, elles s’apprêtaient à rentrer pour la sieste, quand une grande clameur se fit soudainement entendre.

Ça venait de la rue. Ça criait, ça hurlait et ça vociférait de colère. Louise resta interdite en regardant vers sa maison, le brouhaha venant de par-delà ses murs blancs, tandis qu’Armande consulta machinalement sa montre.

Il était des poussières passé deux heures vingt ; la poussière diurne dansait au vent devant ses yeux gris, dont les notes turquoise étaient alimentées par un sombre pressentiment.

Tandis que Louise restait pétrifiée, Armande distingua certains mots au milieu du fracas…

« Ils nous tirent dessus… » « … Fumiers! »

« On va leur montrer! » « … bois on se chauffe! »

« Les cochons b…! »

« Où sont… leurs salopes! »

« Elles vont prendre une… »

Armande comprit. Ses jambes tremblèrent de frayeur. La jeune épouse, qui menait jusque là une vie insouciante, sentit en elle pour la première fois ce que c’était que d’avoir peur.

« Mon bébé… Mon petit Rémi… » fit soudain Louise en songeant à son petit dernier, un poupon d’un an qui dormait dans la chambre d’enfant, avec Nadine, la fille d’un autre voisin, qui était assise pas loin, dans la maison, avec un roman sentimental pour jeunes filles.

« Il faut se cacher, Louise. Vite! »

Armande aperçut deux uniformes beiges de la Force publique. L’ennemi à présent.

Deux mutins armés, venus se poster dans l’arrière-cour, aperçurent à leur tour et reconnurent les femmes du capitaine O et du lieutenant Neveu, qui étaient tous deux au cachot avec les autres officiers blancs ; les mutins les avaient tous arrêtés, eux et leurs fils, puis s’étaient amusés à les passer à tabac avant de tous les jeter au cachot. Ils venaient à présent pour les femmes et les jeunes filles.

Les deux nègres en uniforme tropical, à manches et culottes courtes, leur sourirent en leur bloquant le chemin de la véranda.

« Ôtez-vous de là, vous deux! » leur lança Armande avec toute la morgue que pouvait produire quatre-vingts ans de domination coloniale. Louise gardait le silence; elle se pressait contre Armande à la manière d’une petite écolière apeurée par une grosse couleuvre.

Les deux lascars aux bras marron foncé ne répondirent pas, mais s’approchèrent, souriants comme des enfants à la fête et considérant les deux Blanches avec des yeux fascinés et sauvages dont la voracité perçait la civilisation des robes d’été.

Sentant ces regards odieux, elles se croisèrent les bras devant la poitrine, comme si elles étaient nues et essayaient de cacher leurs parties intimes, mais elles oubliaient leurs sexes, heureusement à l’abri sous leurs robes au tissu délicat.

Armande sentit une grande colère monter en elle. Comment osaient-ils la regarder de cette façon? Elle les vit s’approcher, médusée par ce soudain sans-gêne, en serrant son châle vieux rose d’une main crispée, gantée de blanc.

Ce gant blanc de bourgeoise fascinait les deux nègres, qui marchèrent droit aux deux Blanches, mirent leurs carabines en bandoulière et les empoignèrent! Armande tenta l’esquisse d’un mouvement de recul au tout dernier instant, mais c’était bien trop tard.

« Mais… Mais qu’est-ce que vous faites!? » glapit-elle, tandis que Louise se laissa saisir, pétrifiée de surprise, terrifiée, le visage soudain livide tandis qu’elle considérait en panique le grand nègre, dont les yeux sombres et le visage souriant dansaient tout près, trop près d’elle.

« Mais lâche-moi! Lâche-moi, sale macaque! Hé, mmmmhhhh… » fit Armande, qui bientôt poussa des gémissements étouffés en refusant d’accepter ce dont ses cinq sens l’informaient : le soldat nègre était en train de l’embrasser de force, de ses grosses lèvres charnues, son visage de terre sombre tout contre le sien tandis qu’il lui serrait les poignets à la faire hurler de douleur. Ce qui arrivait était impossible! Impossible et impensable! Mais pourquoi donc cela arrivait-il? À elle en plus!

De hauts cris résonnèrent dans la maison. C’était Nadine. Armande, qui redoubla de vigueur en se débattant, tentant désespérément de dégager ses poignets de l’emprise de son agresseur, comprit que des mutins investissaient la maison et qu’ils venaient de s’emparer de Nadine.

Pendant que l’autre soldat tenait Louise fermement embrassée dans l’étau de ses bras, Armande parvint à se dégager à demi de son agresseur à elle, qui malheureusement lui saisit d’une main le devant de sa blouse blanche et l’empêcha de partir ; les deux boutons d’en haut se rompirent et la jeune blonde tenta de fuir tandis que le nègre gardait obstinément sa prise sur la blouse blanche, dont l’échancrure s’élargit encore, laissant voir les jeux de courbes de son soutien-gorge.

Dans la maison, la jeune Nadine hurlait à en faire s’ébranler les murs tandis que des troufions lui lançaient des jurons et quolibets anti-Belges. D’autres se réjouissaient de leur belle capture…

« Hé les gars! C’est Nadine Gilbert, la fille du directeur de l’école! »

« On va bien s’en occuper, de la petite Nadine! »

« Allez, la petite étudiante! Fais-nous voir un peu ton petit cul de lycéenne! »

« Non! Non, non, non, non, non, non, non… »

Armande entendait tout et commença à pleurer pour Nadine. La pauvre allait se faire déflorer à répétition. Par ces sales nègres! Par ces maudits Congolais qui se croyaient tout permis juste parce qu’ils avaient maintenant un pays souverain.

Louise restait pétrifiée tandis que le soldat, qu’elle connaissait bien de vue, continuait de l’embrasser avec une fougue forcenée, obligeant ses seins à s’aplatir contre sa poitrine d’homme congolais.

Louise ne pouvait concevoir se contact charnel et intime entre le Noir et la Blanche. C’était trop. Son esprit se bloqua et tenta de faire le vide face à la tempête de ses cinq sens. Elle était pénétrée de l’odeur âcre du nègre, de ses mains, dont une lui pressait un sein, de cette noirceur de peau qu’elle ne pouvait s’empêcher de regarder… Pénétrée aussi par ce goût inédit qu’il forçait dans sa bouche, tandis qu’elle entendait toujours les hauts cris de Nadine venant de la maison, et les hargneuses protestations d’Armande juste à côté d’elle.

Il y eut bientôt du mouvement autour des Blanches qu’on embrassait de force. Des soldats accouraient et environnèrent la scène, qu’ils applaudirent de leurs mains bien brunes.

La bruyante soldatesque, sept ou huit hommes, reconnurent immédiatement les deux femmes. Louise O et Armande Neveu ; mesdames la capitaine et la lieutenante.

« Allez, les gars » dit un sergent, « déshabillez-les, ces deux salopes blanches, qu’elles puissent tâter d’un peu de bites congolaises! »

« À poil! À poil, les Blanches! »

« C’est aujourd’hui qu’on sabre le champagne! »

Cette scène ensoleillée et crue se déroule comme dans un rêve sur fond de pelouse jaunie ; pour les femmes comme pour les hommes, le temps ralentit.

Dans la maison, les murs et la fenêtre ouverte retentissent des hauts cris de Nadine, accompagnés des rires gras, sifflets et quolibets des mutins qui, de leurs mains et de leurs visages souriants, assombrissent son horizon et éclairent leurs yeux fous en la déshabillant de force tandis que la jeune fille devient folle et gesticule en panique dans leurs bras en criant toujours comme une folle.

Dans la cour arrière, Armande est empoignée par les bras et l’officier, un capitaine fraîchement promu, à qui elle crache au visage, lui saisit le col, déjà à demi déchiré, et il l’embrasse de force avec un plaisir indicible.

D’autres nègres souriants étendent Louise sur le gazon jauni de soleil ; la masse sombre de ses cheveux forme un grand éventail de soie brillante sur cette pelouse où elle a le souffle coupé en réalisant qu’elle est sur le point d’être violée par ces hommes.

Les mutins hurlent leur joie sauvage de pouvoir faire main-basse sur les bourgeoises blanches…

« Wou-hou-hou-hou-hou! »

« Ahh… On va les violer, ces sales traînées blanches! Ahh… On va les faire râler comme des chiennes! »

« À poil, à poil, les salopes blanches! »

« On va leur donner de la bite congolaise! »

« Elles en meurent d’envie! »

« Fumiers de Belges, ils l’ont bien cherché! »

« Allez les filles, c’est votre tour! »

« Ahh… On va leur apprendre à tirer sur nos hommes! Allez les gars, déshabillez-moi ces deux gourgandines! Dommage que leurs couillons de maris ne soient pas ici pour voir ça! »

« On va tout leur raconter en détail, sergent! »

L’idée n’est pas mauvaise, mais aucun des mutins échauffés n’a envie de quitter les lieux pour aller chercher les maris, et puis il y a là un risque inutile de complication. On fera ça demain, mais d’abord, il s’agit de déshabiller les deux jeunes épouses et de s’amuser avec elles.

Muette de stupeur, étendue sur le gazon jaune d’Afrique au milieu des grands éclats de voix et des moqueries assourdissantes, Louise, tout hébétée, a le corps tout pétri par les mains des nègres qui lui arrachent sa belle robe d’été ; tout est emporté par la meute rageuse ; sa robe vert émeraude au tissu fin est déchirée en lambeaux dans un bruit qui la dénude et la couvre de honte.

Un soldat lui tient les bras au-dessus de la tête tandis qu’elle est maintenue au sol et qu’on découvre ses longues jambes fuselées et bien blanches, en les tenant droites et hautes pour y faire glisser les lambeaux de sa robe toute déchirée.

Petite-culotte et soutien-gorge, aussi blancs que les gants d’Armande, lui sont arrachés au milieu d’un grand roulement de sifflets grivois ponctués de grognements primitifs. On commente l’éclat tout noir du sexe de Louise, et la blancheur laiteuse de ses seins soudainement révélés avec le vin rosé de ses mamelons au soleil. On lui laisse son collier de perles blanches ; la troupe n’est pas là pour la voler.

« Alors, ma belle petite capitaine, ça te plaît d’être toute nue au milieu des soldats?» lui lance le capitaine nègre en admirant sa nudité aveuglante. « N’as-tu pas honte, salope? »

Armande vocifère et fait rire la troupe par ses vaines menaces. D’autres soldats encore arrivent et la reconnaissent. Déjà, des mutins ôtent leur uniforme pour se mettre nus eux-mêmes pendant que d’autres déshabillent les deux femmes sous le haut soleil du Congo, qui brille plus bas dans le ciel de Belgique, loin au Nord.

Armande est elle aussi étendue sur la pelouse sèche et déshabillée dans un grand concert d’étoffe déchirée. Son châle vieux rose de chez Dior est emporté par leurs mains tropicales dont elle tente en vain de s’éloigner en vociférant sa rage impuissante…

« Non! Non! Non! Non! Non! Non! Vous serez tous fusillés! Fusillés! FUSILLÉS! »

Elle répète « fusillés » en hurlant d’un cri strident et rageur, abattant ses furieuses cordes vocales contre le mur implacable de ces visages de nègres qui l’entourent et se moquent d’elle.

Dans la maison, la douce Nadine crie, crie et crie comme une possédée… « Naoon! Aaaaaaahhh… Aaaahhhh naaoon! »

Armande porte toujours ses gants blancs et serre ses petits poings de Bruxelloise tandis qu’elle sent que la meute hurlante lui arrache ses sous-vêtements. Elle sent une pointe d’excitation sauvage naître en elle quand la brise africaine caresse directement ses seins, soudainement nus en plein soleil, sous les regards et les mains voraces des soldats, dont elle connaît bien les visages, car c’est le peloton que commande son mari.

On lui arrache sa petite-culotte et l’on commente l’éclat triangulaire de sa belle toison dorée. Armande sent l’excitation monter en elle, sauvage et interdite ; elle se hait, elle les hait pour lui faire ressentir ça, elle qui a déjà vu des nègres dans un zoo humain à Bruxelles, elle qui apprend aujourd’hui que les nègres peuvent physiquement la toucher et faire d’elle leur jouet, et ça, ça excite la Belge dont les cheveux blonds sont dégrafés par la troupe et déployés sous le haut soleil, qui brille d’indifférence, loin au-dessus de la scène impensable.

De ses mains, la troupe de mutins parcourt le corps des jeunes femmes, éclatantes et plus aristocratiques que jamais dans leur nudité tout européenne. Les Congolais sont bouche bée et saisis d’un puissant désir libérateur ; ils vont pouvoir les fourrer! Seuls les bas de soie de Louise, tenus par les jarretières, sont encore là à couvrir ses jambes d’un film sombre et moiré.

Le capitaine donne ses ordres…

« Aristide! Auguste! C’est vous qui les avez vues les premiers, et c’est vous deux qui les aurez en premier! Après, on procède par ordre de grade… Et ôtez-moi ces bas de soie-là! J’ai envie de voir ses jolis petits pieds belges… Ahh oui… Ça, ça va être du vrai bon cul! Ahh, les salopes blanches! »

Pendant que Nadine est dans la cuisine, la face plaquée sur la table, et continue de crier à tout rompre pendant qu’elle est violée à répétition par derrière, les Noirs de la Force publique mutinée tiennent solidement Louise et Armande, bras et jambes écartés, tandis que les deux soldats qui les ont vues les premiers s’agenouillent entre leurs jambes nues et regardent tout timidement ces jeunes épouses d’officier qu’ils vont violer sous les encouragements de leurs camarades en liesse.

Aristide s’enfonce sans difficulté dans la chatte mouillée d’Armande, qui braille et hurle à tout rompre sa rage folle d’être ainsi humiliée et bafouée par son propre corps, pris d’une excitation involontaire qui fait même s’enfler ses seins, qu’elle a encore aussi fermes qu’à l’époque où elle était lycéenne.

Armande crie sa fureur impuissante contre cette meute noire, contre son corps aussi, tandis qu’Aristide la possède et commence le va-et-vient en lui embrassant les seins, ce à quoi son corps réagit par une poussée de plaisir sauvage. Le contact de cette bouche congolaise sur ses mamelons tendres incendie son sexe, et Armande pleure à chaudes larmes sous les coups de boutoir du soldat qui la viole en grognant contre ses seins, pendant qu’elle a les bras et les jambes solidement maintenus par la troupe moqueuse.

Nadine continue de crier en arrière-plan, mais ce ne sont plus les hauts cris stridents du début ; ce sont plutôt les râles d’une fille qui a capitulé.

Auguste force Louise à hurler sa douleur et sa honte tandis qu’il la pénètre, mais bientôt, le sexe de Louise est devenu lubrifié par les fluides de son plaisir involontaire tandis que ses parois vaginales font connaissance avec la brutale bite congolaise et tâchent de s’y adapter tant bien que mal.

Après le choc douloureux, Louise pleure en silence pendant que son petit corps de fille brune est secoué sous les violents assauts d’Auguste, qui la viole la bouche grand ouverte pendant que les autres lui meurtrissent poignets et chevilles en la maintenant de leurs mains crispées par l’intense excitation.

D’autres encore lui caressent les cheveux, une épaule ou un sein ; leurs mains viriles vont là où le corps du violeur nu leur laisse assez d’espace.

Auguste ne dure pas longtemps. Il la pilonne de toutes ses forces, et pousse bientôt un immense râle de gorille en rut, foudroyé de plaisir, et il éjacule en force dans l’épouse de son capitaine. Il n’arrive pas à y croire! Louise pleure en recevant son sperme tout chaud.

Sous l’étreinte d’Aristide, Armande jouit, très fort, ses petits poings bien crispés dans ses gants blancs, en même temps qu’Aristide lui hurle son plaisir au visage et lui balance un torrent de sperme congolais, bien chaud et tropical.

La troupe rit ; Armande reconnaît le sergent Gbongo, qu’elle s’étonne de voir torse nu ; ses yeux de fille le trouvent horriblement magnifique ; elle n’ose pas regarder sa verge congolaise, qu’elle sait sombre et luisante au soleil.

Elle hurle sa rage et sa honte tandis que le puissant sergent Gbongo s’allonge sur son corps dont le blanc pur vient juste d’être profané et changé et jamais. La fille blonde reçoit sa grosse bite en râlant de fureur mêlée d’un plaisir sombre tandis que Gbongo trouve sa trajectoire et se met à la pilonner en haletant tout contre son visage de jeune fille, qu’elle détourne tandis qu’elle est toute secouée sous la fureur de l’homme révolté, qui n’en croit pas ses yeux de voir la femme du lieutenant, nue, les seins branlants, tandis qu’elle ondule et gémit dans ses bras, sous ses coups de bite répétés et bien sentis. Oh, comme c’est bon d’être en elle!

Pendant que le sergent Gbongo soumet Armande à la nouvelle loi congolaise, le capitaine préfère regarder ses hommes passer sur Louise. Louise qu’il désire violemment depuis plusieurs années. Il reste en forte érection et se masturbe en observant un caporal qui crie sa jouissance et répand sa semence en elle ; la jolie brune subit les viols en silence, ses larmes faisant comme des étoiles salées sous le soleil, dont l’éclat brille aussi sur son collier de perles blanches qui surmonte ses seins en parfaite débandade.

Le capitaine en érection est hypnotisé par les seins de Louise, dont le galbe est sans cesse secoué par la fureur des hommes qui se succèdent et éjaculent en elle.

Obligée de gémir de plaisir sous le feu roulant des mutins, la Blanche jouit de temps à autre tandis que la moitié du peloton lui passe dessus.

Alors que Louise se prend une dizaine de soudards dans la même position, son regard vers le ciel, Armande est retournée par un caporal qui a envie de lui lécher le cul.

Armande Neveu a la peau d’un blanc lacté enjolivé d’une discrète lueur dorée qui répond à la blondeur de ses longs cheveux, dont la queue de cheval n’a pas survécu aux premiers viols. Ce doré pâle s’observe magnifiquement dans l’immensité érotique de son cul, dont les courbes se déploient, larges et belles en dessous de sa taille fine. C’est que madame la lieutenante veille jalousement sur sa ligne.

Les Congolais s’amusent à lécher, à pétrir et à frictionner le cul d’Armande, dont la blancheur ne cesse d’emplir leurs regards incrédules, fascinés… Le cul d’une Blanche! Le cul de la lieutenante!

D’autres mains et bouches congolaises lui parcourent les jambes, les chevilles, et ses pieds, qu’elle a jolis et délicats comme ceux d’une adolescente, et dont le doux rosé rend fous certains hommes, gonflés de sève et d’impatience. On se jette sur elle, et les viols recommencent de plus belle, cette fois en levrette.

Tenue et possédée à quatre pattes, la femme nue aux gants blancs est obligée de se faire pilonner par le peloton révolté de son mari. Armande, la belle Armande, fait plus amplement connaissance avec la gamme variée de leurs rugissements et grognements tandis que sa taille reste saisie par une paire de mains congolaises et que l’homme en rut savoure avec joie les collisions répétées avec le double coussin de ses fesses, blanches et magnifiques sous le soleil, jusqu’à ce qu’il finisse par rugir de plaisir en explosant au plus profond d’elle.

Madame la lieutenante reçoit tout l’amour de ses hommes en collisions répétées. Elle sent trop bien la chaleur toute tropicale de leur sperme, qu’ils lui balancent avec un délice cru en poussant des râles horribles. Elle râle, souvent de rage et de honte, parfois aussi de plaisir quand son corps l’oblige à jouir sous l’opprobre. L’heure de la décolonisation a sonné.

Dans la maison, des nègres nus saccagent et pillent la cuisine pendant que Nadine continue de se faire violer contre la table ; son visage baigné de larmes glisse, va et vient en leitmotiv sur la table, ses yeux pers en gros plan devant une petite salière renversée, pendant que les mutins se bousculent et se succèdent pour le plaisir de la violer par derrière.

À la lumière diurne de la pièce, les fesses vierges de Nadine sont la proie des plus bas instincts de cette soldatesque déchaînée. Enfin! Ils ont enfin trouvé le prétexte pour se mutiner en masse et venir enfoncer les portes chez les Blancs. Un avion belge a tiré sur leur convoi en route vers Port Matadi.

L’ordre de mission est changé. L’objectif, à présent, c’est le cul des filles belges. Il s’agit de savoir comment c’est, monter et ensemencer une fille blanche.

Et la petite Nadine… Si belle avec ses cheveux châtains clairs, à présent déployés en désordre sur la table tandis que les soldats mutinés la violent à répétition, à couilles rabattues au milieu de la cuisine saccagée. Ils l’ont trouvée pieds nus dans la salle de séjour où elle lisait ; ils l’ont bien vite déshabillée. Et le pire, c’est qu’après la douleur insoutenable de sa défloration, le plaisir forcé l’a soumise à son empire tribal aux mains des nègres ; elle les a bien fait rire par l’éclat de ses cris de jouissance, avec la splendeur de son cul d’adolescente illuminant la cuisine, au milieu des Congolais qui boivent de la bière belge et en arrosent parfois ses fesses pleines d’innocence, dont ils ne se lassent pas.

Dehors, le capitaine Mtoumba, un sergent de peloton bombardé officier deux jours plus tôt, constate que Louise est bien fatiguée des sept ou huit viols dont le dernier s’achève par un râle sourd du violeur satisfait, râle qu’accompagne une chaude et violente décharge de sauce congolaise. À côté, Armande subit un pilonnage en règle, abaissée à quatre pattes et montée comme une chienne par les soldats de son mari, mais c’est sur Louise que Fabrice Mtoumba porte toute son attention, Louise dont il admire le sexe triangulaire, un buisson noir à présent noyé d’opprobre, tandis qu’il s’agenouille tout près de la Blanche nue, nu lui-même.

Il ordonne qu’on lâche ses chevilles, désormais meurtries de contusions à force d’être enserrée par les mains congolaises. Une fois qu’elle a les jambes libérées, le capitaine Mtoumba, toujours à genoux devant elle, saisit l’un de ses mollets et porte à son visage le pied nu de Louise ; il l’embrasse avec une ferveur religieuse.

Il lèche, goûte et sent le pied de Louise, puis il saisit l’autre mollet et fait de même avec l’autre pied, dont il s’enivre intensément de la douceur salée, ponctuée d’une très fine odeur de champignons belges sèchement parfumée par la pelouse congolaise.

Louise, épuisée, ne résiste pas aux caresses inattendues. Elle comprend combien cet homme la désirait ; sous l’épaisse horreur qui lui donne envie de vomir, Louise sent son orgueil flatté d’être le centre d’attention de tous ces jeunes hommes qui lui donnent leur sève.

Enfin, après avoir bien savouré les pieds de Madame la capitaine, le capitaine nègre la prend jambes en l’air. Les chevilles reposant sur les épaules musclées du Noir, la jeune femme gémit en se sentant si fortement prise. À quoi bon résister? Cet homme est si fort!

Pendant que le capitaine Mtoumba la possède et pousse ses grognements de triomphe, Louise garde les jambes en l’air et sent le souffle brûlant de l’homme sur la plante de ses pieds, que le rythme du coït remue doucement tout près du visage du capitaine nègre.

L’angle de la pénétration plaît à son petit corps de femme. Elle entend un homme dire quelque chose en lingala et rire très fort. Les gémissements d’Armande en train de se faire éperonner l’excitent aussi. C’est l’orgie à ciel ouvert!

Tandis qu’elle sent le capitaine Mtoumba la prendre profondément, à coups forcenés, Louise se revoit deux ans plus tôt, à Bruxelles avec son mari, avec Armande aussi. Ils visitent un village congolais reconstitué pour l’Exposition universelle de 1958. Son mari a même donné des conseils aux organisateurs pour que le village ait l’air plus vrai.

Louise se rappelle les yeux en colère des nègres quand des Belges leur jettent des bananes. Elle a senti ces regards furieux se perdre dans l’échancrure de sa robe, et sous sa robe… Plus tard, dans les bras de son mari, elle s’est imaginé que ces nègres du zoo humain se multipliaient comme par miracle, comme si Jésus les avaient multipliés tels du pain noir, pour enseigner l’humilité aux Blancs.

Et dans son imagination, ces nègres, devenus innombrables, allèrent piller les postes de police pour y saisir des armes, puis ils répandirent la terreur dans toutes les rues de la capitale et forcèrent maisons et appartements, où ils passèrent les hommes à tabac, puis violèrent toutes les Blanches.

C’est à ce fantasme insensé que songe Louise en ce lundi fatidique de juillet 1960, pendant qu’elle reçoit les furieux coups de boutoir du capitaine Mtoumba. Jambes en l’air, elle sent ses seins gonflés à bloc qui mènent leur danse désordonnée, sans cesse pétris par les mains des nègres qui font cercle autour d’elle.

Louise leur crie sa profonde jouissance. Elle sent exploser en elle toute la puissance du tabou qui l’écrase comme la pyramide d’une citée interdite. Elle halète et jouit de nouveau, encore plus fort, sous les rires des soldats nègres.

Le capitaine Mtoumba souhaiterait continuer tout le jour et toute la soirée, tellement il adore posséder cette jeune épouse d’officier, si belle et si éclatante de blancheur, avec ses seins merveilleux dont les mamelons rouge vin battent la mesure du viol sauvage et tabou. Dominer ces Blanches si hautaines et arrogantes, c’est du vrai bon cul pour les Congolais libérés!

Il n’en peut plus! C’est trop. Le capitaine Mtoumba embrasse les pieds de Louise, qu’il tient par les chevilles et lui assène ses ultimes coups de bélier tandis qu’il sent ses jambes devenir comme engourdies et qu’un éclair de plaisir pur le happe tout entier… Ça y est! Enfin!

« Ah, oui, on a gagné! AAAahhhhh… HHHNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN HRHRR!!! »

Tandis qu’il explose en elle, le capitaine Mtoumba songe à toutes les fois, au cours des six années précédentes, où il a vu Madame la capitaine O, bien habillée au bras de son mari, et l’a désirée en secret, par goût pour la beauté féminine, mais surtout par curiosité et par l’envie intense de fracasser les interdits coloniaux en bourrant cette femme qui le considère comme une sorte de chien savant.

C’est chose faite! « Ahhhrr… Madame la Capit… Oooohhh… »

Le grand nègre contemple les seins vaincus de la Blanche, tandis qu’il lui lèche affectueusement les pieds et sent délicieusement ses dernières gouttes de sperme brûlant se déverser doucement dans le sexe de la douce capitaine.

Dans la maison, Nadine hurle à tue-tête, plus fort qu’elle ne l’a jamais fait. Quelqu’un des mutins sort par la véranda et invite ses potes au spectacle…

« Hé les gars! Le gros Jules Botoumba est en train d’enfoncer la jeune dans le cul! »

En effet, violée dans son anus par l’énorme bite de Jules, dont les mains charnues lui tiennent les fesses, la jeune fille est maintenue bras étendus à plat sur la table, et n’a pas d’autre choix que de hurler sa douleur d’une voix brisée, tandis que la grosse bite congolaise lui élargit le conduit du cul.

Le gros soldat observe l’entrée anale, aussi rose qu’étirée, là où son moyeu est entré, tandis qu’il laboure délicieusement le rectum de la jeune fille, dont les cordes vocales rendent l’âme tellement elle hurle.

Après une éternité de coups de boutoir tous plus douloureux les uns que les autres, Nadine ressent une sorte de jouissance diffuse qui la fait râler d’un son étrange ; c’est comme si le plus beau garçon du quartier était en train de la sauter devant toute sa classe au lycée, dans un fantasme qui l’excite fort.

« Elle adore ça, la petite! »

« Je vais l’essayer moi aussi! »

« Moi aussi! »

On commente, on finit de boire la bière du frigo pillé et l’on en asperge le cul de l’adolescente pendant que les grosses fesses de Jules Botoumba propulsent son impressionnante bite, qu’il sent grosse et gonflée dans le rectum bien serré de l’adolescente aux cheveux châtain clair, dont les fesses européennes accusent les coups répétés du gros soldat Botoumba, qui sue à grosses gouttes tandis qu’il la sodomise en extase pure, un filet de bave s’écoulant de sa bouche grande ouverte.

Les mutins applaudissent à tout rompre quand Jules Botoumba explose et inonde ce rectum de fille belge qu’il vient de déflorer, et tandis qu’il lui donne son épaisse semence, le gros nègre pousse un grand hurlement…

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHRRRRNGNGNGN!!! HHnnnghgh! »

C’est le hurlement d’un homme qui satisfait un désir qu’il gardait caché depuis longtemps. Nadine pleure à chaudes larmes tandis qu’elle reçoit cette décharge herculéenne, puis un autre mutin s’installe derrière elle et l’encule à son tour au milieu des hourras et des quolibets anti-Blancs et anti-Belges.

Soumise à ce déluge de gourdins africains, Nadine est secouée comme une poupée de chiffon, sa joue meurtrie glissant toujours dans le même va-et-vient sur la table qui grince fort pendant qu’un gamin au visage très foncé, au nez très épaté, lui tient les poignets en la qualifiant de belle petite putain de la Métropole, bien qu’elle aussi soit née au Congo.

Le gamin finit par l’obliger à tenir sa verge bien bandée et à le masturber pendant qu’elle est sodomisée par l’autre, un homme bien plus vieux. Et au même moment où l’autre éjacule dans son rectum, le nègre adolescent lâche un grand juron et lui balance un gros chargement de sperme en plein visage. La jeune fille pleure de plus belle sous cette humiliation chaude et crémeuse.

Plusieurs mutins font encore la file derrière elle ; ils se masturbent et la traitent sans cesse de petite salope blanche en lui disant comment ils vont la violer. La pauvre fille belge subit tous ces nègres qui la bourrent.

Déjà, le jour baisse sur Camp Hardy. Pour Nadine, Louise et Armande, le calvaire est loin d’être fini. Toutes seront forcées de prendre des bites de nègre dans leur bouche habituée aux frites et à la bière belge, habituée aux vins de France et d’Allemagne.

Au menu du soir, ce sera plutôt le goût âcre et étrangement fascinant des hommes du Congo avec leurs verges bien brunes et juteuses, le tout généreusement arrosé d’une onctueuse sauce blanche salée et africaine à souhait.

Louise finit par devenir folle. Elle ne sait plus où elle est. Son seul univers est devenu cette grosse saucisse grosse et longue, dure et sombre, qu’elle parcourt de sa langue et enrobe de sa salive en la massant de sa main, comme on le lui a ordonné sous peine de subir une brûlure de cigarette sur un sein. Obéissante, la jolie capitaine est récompensée par des caresses à ses cheveux.

Pendant qu’elle fait la fellation à une recrue, un gosse allongé sur la pelouse, le capitaine Mtoumba est revenu à la charge et la viole triomphalement en levrette, tandis que deux ou trois soldats commentent les douces et amples courbes de son derrière ; selon eux, Louise a le cul encore plus beau et blanc que celui d’Armande, qui n’est pourtant pas à dédaigner.

Tous s’entendent pour dire que mesdames la capitaine et la lieutenante sont excellentes pour sucer les bites des simples soldats. Et Nadine apprend vite.

On cherche et finit par trouver un kodak. On prend de jolies photos à montrer plus tard à messieurs les officiers blancs.

Armande, allongée de nouveau sur la pelouse, entoure de ses jambes la jeune recrue en train d’éjaculer. Elle est obligée de s’avouer à elle-même qu’avec ce gamin, c’est différent ; ça l’excite beaucoup, en tant que femme de vingt-sept ans, de le prendre en elle.

Pendant qu’il fourre Louise par derrière, le capitaine assiste à ces ébats et admire les pieds d’Armande, qu’il trouve magnifiques à la lumière du jeune crépuscule.

Le capitaine Mtoumba rugit de plaisir et jouit à longs traits brûlants, et Louise reçoit sa décharge en même temps que sa bouche est toute remplie du sperme chaud et salé du gamin allongé sous elle ; ce dernier râle de satisfaction tandis que ses jeunes mains caressent les beaux cheveux épars de sa capitaine. C’est sa première fois avec une Blanche, et sa première fois tout court.

Les mutins s’en donneront à cœur-joie toute la nuit. C’est toutes les femmes et les filles du quartier blanc qui seront passées par les gourdins congolais. Une douce et sensuelle vengeance, car dans le fond, ces braves soldats de la Force publique aiment bien les femmes et les filles de leurs officiers blancs. Ils rêvaient depuis longtemps d’une occasion de bien le leur montrer.

************************************

En Europe, au Canada et aux États-Unis, de même qu’en Australie, beaucoup préfèrent ignorer que de tels événements peuvent se produire. L’ignorance est souvent confortable chez les gens bien au chaud.

À New-York, Los Angeles ou Chicago, bon nombre de Noirs ont combattu en France ou en Italie avant d’entrer en Allemagne. Là-bas, des milliers de filles des pays ennemis ou alliés ont braillé et gémi sous leur pilonnage intercontinental. Ces Noirs se souviennent de ce que c’est que d’éjaculer dans une Blanche. Beaucoup préfèrent en fait leurs femmes à eux, celles dont la beauté s’exprime dans divers tons de brun, mais les Blanches et le tabou fascinent.

Juste avant un combat, le boxeur Sonny Liston s’est offert une jeune fille blanche du Kentucky. Après, il est monté sur le ring gonflé à bloc et a pulvérisé son adversaire, qui a dû être hospitalisé pendant trois bonnes semaines.

Sonny Liston est un ennemi public, victime constante et habituée du profilage racial que lui font subir les forces policières. Il se sent haï et honni de la société. Et pourtant…

Une jeune fille belge qui vit au Congo garde une photo de lui, soigneusement cachée dans la commode près de son lit. Sur cette photo noir et blanc, découpée dans un magazine sportif, le grand boxeur poids lourd est torse nu, dans tout le déploiement sombre et musclé de sa force indomptable.

Cette fille d’officier blanc regarde la photo longuement, s’imprègne tout entière de sa virilité africaine, puis elle éteint la lampe et se masturbe en s’imaginant seule avec lui dans un motel aux États-Unis, en train de se faire culbuter — et déflorer — par Sonny Liston, qui finit par lui lâcher toute sa jouissance chaude et épaisse.

Parfois, elle s’imagine en train de le prendre dans sa jeune bouche, avant de le supplier de s’allonger pour qu’elle puisse monter sur lui et se faire sauter en lui offrant le spectacle de ses seins menus et en savourant le plaisir de sentir ses mains énormes les lui presser gentiment tandis qu’elle s’accouple avec lui.

Cette jeune fille, complexée par la taille de ses seins, s’appelle Pauline. Elle vit à Camp Hardy et c’est une amie à Lucie De Vos, elle-même la meilleure amie d’Anne, fille du commandant LeBlanc, qui vit juste en face des De Vos dans le quartier blanc.

En ce beau lundi 11 juillet, Pauline s’est levée du lit tout heureuse. Elle va passer un après-midi entre filles chez Lucie. Outre Lucie, il y aura Isabelle Deslauriers, Véronique Lippens et peut-être Anne LeBlanc.

Pauline aime beaucoup Anne Leblanc et trouve qu’elle est plus jolie qu’elle avec son air de ressemblance avec l’actrice américaine Ann Blyth : taille courte, élégance menue, cheveux noirs et doux visage, et des seins visiblement mieux remplis que les siens ; Anne est gracieuse avec de jolies courbes qui se déploient avec grâce quand elle marche ou danse.

Anne, quant à elle, aimerait être aussi grande que Pauline, qui mesure un mètre soixante-dix tandis que sa croissance à elle s’est arrêtée à un mètre cinquante-six. Elle lui envie ses longues jambes qui se déploient sous sa robe à l’américaine ; Pauline a la taille haute, élancée, complétée à merveille par sa longue chevelure presque noire, qui tombe aux épaules comme une soie obscure et absorbe toutes les lumières d’un lieu, qu’elle rend sous la forme d’une galaxie de reflets chatoyants. La plupart du temps, Pauline s’attache les cheveux en queue de cheval, comme une vraie petite Américaine.

Pauline adore tout ce qui est américain. Elle a encore plus de disques quarante-cinq tours qu’Anne. Son père lui a acheté tous les succès d’Elvis Presley, de Paul Anka, des Platters et d’une foule d’autres chanteurs et de groupes vocaux. Pauline, c’est la « juke-box girl » de Camp Hardy.

Aujourd’hui, elle doit apporter une bonne douzaine de ses disques chez Lucie, qui aidera sa mère à préparer des hot-dogs et des frites mayonnaise, le tout arrosé d’un Pepsi et suivi d’une tarte aux cerises que Lucie aura faite elle-même en pensant à son beau Michel, qu’elle doit épouser l’année suivante.

Lucie trouve que 1961 sera une excellente année pour se marier ; elle est si heureuse! Elle veut quatre ou cinq enfants et pour cette raison, elle tenait à se marier à dix-neuf ou vingt ans au plus tard. En fait, Michel a obtenu son transfert en Belgique, à Gand, et doit quitter le Congo en septembre. Elle ira l’y rejoindre dès qu’elle se sentira prête. Lucie savoure chaque jour de ses derniers mois de vie de jeune fille. Se marier et vieillir lui font peur, mais c’est pour le mieux, et comment fera-t-elle pour devenir mère si elle ne se marie pas? Lucie est une fille bien.

Pauline, qui a trouvé le temps long en avant-midi, arrive la première. Elle fait une triste mine quand Lucie, après lui avoir fait la bise, lui apprend qu’Anne ne vient pas. Anne reste claquemurée chez ses parents depuis la mutinerie avortée de la semaine passée. Elle a très peur.

Lucie, comme toutes les filles heureuses en amour, est optimiste et ne s’inquiète pas trop de la situation et du climat tendu qui règne à Camp Hardy.

Avec sa mère Jeanne, la jeune fille au cœur léger reçoit ses amies Véronique et Isabelle. Pauline se sent intimidée en présence de ces deux filles, très belles et stylées, qui lui donnent l’impression d’avoir deux ou trois ans de plus qu’elle. De leur côté, Véronique et Isabelle voudraient bien avoir ce bel air d’innocence dont le visage de Pauline resplendit. Les trois filles ont pourtant à peu près le même âge.

Tandis qu’elles mangent leurs hot-dogs avec « relish » et moutarde, accompagnés de frites, Pauline étonne tout le monde en disant qu’aux États-Unis, personne ne mange de frites avec de la mayonnaise.

« Là-bas », explique-t-elle, « ils mettent du ketchup ’57 variétés’. Ils mettent du sel et du vinaigre aussi parfois. »

« Ils sont étonnants, les Américains! » fait Lucie.

« J’aimerais tellement être à New-York pour écouter un concert des Everly Brothers!» s’exclame Véronique.

« J’ai apporté le disque de ‘Bird Dog’ ; tu sais bien que je ne t’oublie pas, ma chère Véro!» lui répond Pauline, regardant avec admiration les belles mèches noires des cheveux de Véronique, dont le teint riche et les yeux foncés lui valent une réputation de « fille mystère », voire de « femme fatale ». C’est certainement elle, la plus élégante et sophistiquée.

« Moi, mon idole, ce sera toujours Elvis! » soupire Isabelle, les yeux rêveurs.

« Tu peux prendre un numéro et faire la file! » lui dit Jeanne en se moquant gentiment d’elle.

Après avoir vidé leur Pepsi et mangé chacune leur part de tarte aux cerises avec un verre de lait, les filles aident Jeanne De Vos à ranger la cuisine et à laver la vaisselle.

Jeanne se sent comblée comme mère. Sa Lucie fréquente des filles comme il faut, et la voilà qui déjà s’apprête à quitter le toit familial pour vivre sa vie de femme aux côtés d’un beau grand garçon… et faire d’elle une grand-mère à quarante ans. Car c’est certain que Michel va s’y mettre dès la nuit de noces. Lucie est tellement jolie!

En essuyant la vaisselle avec les filles, Jeanne se revoit elle-même au même âge. C’était la guerre et la Belgique était occupée par l’Allemagne nazie. Et elle, elle était sottement tombée amoureuse d’un soldat allemand, gentil comme tout, mais c’était un Boche, membre d’une unité SS en plus. Elle avait gardé le secret de cette amour et épousé son mari, jeune officier belge et garçon de bonne famille.

Jeanne, née Lerouge, a toujours senti qu’en fait, Lucie est la fille naturelle de ce soldat SS, tué au combat dans les faubourgs de Stalingrad, dans cette boucherie sans nom. Chaque fois qu’elle regarde les yeux de Lucie, elle revoit le regard bleu cristal de son amour perdue. Lucie a les mêmes cheveux châtains, et sa peau est d’un blanc quasi irréel, comme les nobles châtelaines de Rhénanie dont son beau Hans était un digne descendant.

« Tu es belle, Lucie, » lui dit sa mère doucement, une larme perlant à son œil. «Michel est un jeune homme chanceux! »

« Tu es belle toi aussi, Maman! » lui répond Lucie en lui rendant son baiser. Puis elle lui sourit d’un air taquin et ajoute : « Sais-tu qu’au collège, j’ai déjà surpris une conversation entre garçons? Et c’est de toi qu’ils parlaient! »

Jeanne devient toute rouge et retourne lire son roman tandis que les filles se réunissent dans la chambre de Lucie. Elle ne lui a pas menti au sujet des garçons ; elle a cependant omis de lui dire qu’ils ont parlé d’elle-même aussi et que leur conversation, fort peu recommandable, évoquait une partouze avec la mère et la fille entre eux quatre.

Dans la chambre de Lucie, les filles s’enferment et entrouvrent la fenêtre, qui ne s’ouvre pas beaucoup, protégée qu’elle est d’une lourde persienne de fer forgé. Car son père a renforcé la sécurité chez lui ; un revolver est bien caché dans la chambre des maîtres, un « Nagant » russe qui tire sept coups, le même genre d’arme qui avait servi aux Bolcheviks qui assassinèrent l’ancien tsar avec toute sa famille à Ekaterinbourg en juillet 1918.

« Pas question que des nègres entrent ici! » dit souvent son père dans son uniforme de capitaine.

Les filles commencent à parler de garçons. Véronique admire les belles chaussures blanches à selle noire que porte Pauline, avec de petits bas blancs et les jambes nues découvertes au mollet, sa jupe large en petit damier noir et blanc s’arrêtant juste sous les genoux.

Ses chaussures à elle sont en cuir naturel, de type « loafers ». De ses yeux de fille, Véronique ne voit pas l’effet que l’exposition partielle de ses pieds produit chez la gent masculine. Plus d’une fois, elle a surpris un garçon, ou même des soldats congolais en train de lui regarder les pieds comme s’ils eussent été en feu! Comme les hommes peuvent être étranges!

Isabelle est une fille rousse au visage clair constellé de taches de rousseur estompées par un hâle qu’a déposé le soleil congolais. L’Afrique lui va à ravir ; c’est ce qu’elle se dit.

C’est Isabelle qui est la plus hardie quand une conversation entre filles prend un tour grivois. Elle est vierge et n’a pas même embrassé de garçon, mais à l’entendre parler, elle a beaucoup d’expérience avec sa bouche, et le corps des hommes n’a plus de secrets pour elle.

« Ce que j’aimerais plus que tout, » soupire Isabelle, « c’est qu’un chanteur de rock’n’roll tombe amoureux de moi. Il aurait les cheveux noirs, coiffés avec une pointe lui tombant au front et les côtés tout luisants de brillantine. Ah… Comme il serait beau! » fait la jeune fille en soupirant de nouveau et en passant langoureusement la main dans ses longs cheveux cuivre d’automne.

« Les cheveux luisants de brillantine, et avec un blouson noir et un pantalon en denim noir… un motard! » s’amuse Véronique, les yeux pourtant étincelants d’un désir fauve.

« Un chef de bande, avec sa meute de jeunes loups! Aouhh! En voilà, de la bonne châtaigne pour les grandes gourmandes! Ha! Ha! Ha! Ha! » s’esclaffe la jeune hôtesse.

« Lucie, je t’entends! » lui crie Jeanne depuis la salle de séjour. Jeanne sait que «châtaigne » est un mot-code entre elles, qui veut simplement dire « bite ».

« Oohh, comme ce serait doux… » lâche doucement Véronique, les yeux fermés en esquissant un sourire rêveur.

« Qu’est-ce qui serait doux, Véro? Allez, allez, vide ton sac, ma jolie! On est entre amies ici… » la presse Isabelle.

« Non, ce n’est rien, c’est juste une idée comme ça. Hé, Pauline, fais-nous donc jouer tes disques! » répartit Véronique en tentant d’éluder la question.

« Non, non, Véro, tu ne t’en tireras pas comme ça! Allez, dis-nous ce qui te trotte dans la tête… On brûle de savoir… » Isabelle ajoute en murmurant : « Je suis certaine que c’est très cochon, ton idée, Véro… »

Véronique prend une grande respiration et se lance…

« Oui, bon, hé bien, j’aimerais que… enfin, ça me plairait très fort que… »

« Oui, on t’écoute Véro… » l’encourage Isabelle, tout sourire. Les autres ont un grand fou-rire. Elles ont bien hâte de savoir c’est quoi, cette idée cochonne!

« Parle tout doucement, Véro ; ma mère a l’oreille fine… »

« Hé bien, aussi vrai que je m’appelle Véronique Lippens, j’aimerais être aux États-Unis, sur le bord de la grand-route, la fameuse Route 66, esseulée avec une voiture en panne, et qu’une bande de motards arrive avec leurs bottes de cuir et leurs blousons noirs, qui affichent fièrement le signe de leur bande.

« Ils me verraient, et là ils s’arrêteraient, puis le chef, un grand costaud, me saisirait par la taille et m’emmènerait sur sa bécane. Arrivés dans un petit sous-bois isolé, ils me… Enfin, chacun d’eux m’amènerait au septième ciel, l’un après l’autre, en commençant par le chef, suivi de son bras droit, jusqu’aux deux derniers, deux types plutôt moches dont l’haleine pue la cigarette bon marché. Je crois que j’adorerais ça!»

Les filles éclatent de rire, et Véronique elle-même se met elle aussi à rire, soulagée que ses amies trouvent ça drôle. Le fait est qu’elle adorerait essayer ça, une baise à plusieurs où elle serait la seule fille.

« Ha! Ha! Ha! Ha… Oh, Véronique… J’étais sûre que ce serait cochon, mais ça c’est vraiment très cochon! » finit par dire Isabelle.

Lucie rougit, n’osant pas s’admettre à elle-même que le récit l’a excitée, et beaucoup. Elle sent son sexe qui s’échauffe sous son short bleu pastel. Elle essaie d’imaginer ce qu’elle ressentirait si un groupe d’hommes la prenait chacun à tour de rôle ; elle serait « pleine » en recevant leurs grosses verges en elle, mais ce serait comment exactement? Est-ce qu’elle jouirait dans les bras de chacun d’eux? Elle n’en a pas la moindre idée. Pourvu en tout cas que ça ne fasse pas mal et qu’ils ne la mettent pas enceinte…

Pauline, un peu en chaleur dans ses vêtements à l’Américaine, reste silencieuse et retient sa main droite ; elle se sent très excitée et a une envie folle de se masturber. Elle songe à un groupe de boxeurs noirs, avec Sonny Liston en tête. Avec son mètre quatre-vingt-cinq et ses cent kilos tout en muscles, le grand colosse noir la sauterait comme un taureau et la ferait crier de jouissance avant de la laisser en pâture aux autres nègres, et elle serait nue dans leurs bras ; elle serait leur pute! Et elle jouirait à répétition, comme une vraie petite salope!

Pas question de dire ça à ses amies! Elle n’y songe même pas. Au Congo, évoquer l’idée d’un rapport intime entre fille belge et Congolais est un blasphème, et des pires. C’est un tabou qui alourdit le non-dit et charge tout l’air ambiant, surtout à Camp Hardy, où une toute petite communauté blanche vit environnée de milliers de Noirs. Le français est la langue officielle, mais à Thysville, on parle beaucoup plus lingala que français au quotidien.

Pauline s’excuse et se rend au cabinet d’aisance, qu’elle occupe un peu trop longtemps. De retour dans la chambre, elle est accueillie de regards amusés.

« On dirait que Pauline aime ton histoire de motards, Véro! » s’amuse Isabelle.

Détournant l’attention, le visage rougissant, Pauline sort les vinyles qu’elle a apportés et commence à les faire jouer sur le petit tourne-disque de Lucie.

Elle commence par son disque tout neuf : « Clap Your Hands », sorti en mars dernier, des Beau-Marks. C’est à peu près la première fois que les autres filles entendent cette chanson aux accords entraînants, tissés de piano et de guitare à la sauce rock’n’roll, tandis que le chanteur canadien invite son public d’adolescents à claquer des mains joyeusement…

« Oh, clap your hands’n’slap your hands. Oh, clap your hands if you can. You’ve got the rhythm in your feet. Now clap your hands to get the beat… Clap your hands’n’slap your hands! … »

Les filles se lèvent du lit ou de par terre ; elles comprennent assez peu l’anglais, mais se mettent toutes à danser et à rire ensemble.

L’envie leur prend de danser pieds nus sur le plancher de bois-franc et elles ôtent vite leurs chaussures et chaussettes. Pendant que les filles dansent comme des «juke-box girls », les chaussures à selle de Pauline, posées au pied du mur, montent silencieusement la garde à côté des « loafers » de Véronique.

Les jeunes filles aux pieds tendres continuent de se trémousser. Lucie et Isabelle ont les pieds blancs comme neige ou à peu près, Pauline et Véronique sont pleines de mélanine, qui laisse planer une sorte de crème beige pâle partout dans leur teint, du visage jusqu’à la plante des pieds.

La chanson finit et Pauline fait jouer « Bird Dog » des Everly Brothers, pour le plus grand plaisir de Véronique, dont les longs cheveux suivent ses pas de danse en dessinant les arabesques d’une nuit diurne dans la lumière naturelle de la pièce.

« Johnny is a joker! He’s a bird! A very funny joker! He’s a bird! »

Pendant que chantent les Everly Brothers en s’accompagnant de guitares aux accords rapides, les jeunes filles se trémoussent en suivant ce rythme endiablé.

Les filles s’entre-observent tout en dansant. Chacune trouve chez les autres quelque chose de plus joli qu’elle, ignorant que ses amies l’envient à leur tour pour quelque chose.

Dans son short bleu pastel, Lucie danse les bras en l’air, les yeux à demi clos, en mettant en valeur les courbes de ses hanches ; si un homme était là, il aurait bien du mal à cesser d’admirer les formes à peu près parfaites de ses fesses, dont la fermeté fait écho à ses seins, de taille plutôt modeste, mais hauts, qu’on devine sans peine sous les mouvements rythmés que suivent les vagues de son polo blanc orné de lignes marine en son centre, et dont elle a laissé déboutonnée l’échancrure dans son désir plus ou moins conscient de sentir des regards masculins sur sa gorge toute blanche.

Les jambes de Lucie sont complètement dévoilées par son short tandis qu’elle continue de danser pieds nus, et si Michel la voyait ainsi, il serait fou de désir! C’est certain que cette petite femme lui fera une très belle épouse.

Véronique porte le même genre de short, beige foncé pour elle, avec un chandail vert à manches longues, car elle est frileuse, Véronique. Ses seins forment de charmantes collines sous l’étoffe verte, qui s’agence à ravir avec sa chevelure d’Andalouse et son merveilleux teint qui offre un pâle beige crème avec des notes de pêche à ses joues et aux talons. La voir pieds nus est un paradis d’homme. Rien de plus fatal que les jolis pieds d’une femme fatale en devenir.

Les fesses de Véronique n’ont rien à envier à celles de Lucie. Et même que Michel fantasme sur une baise à trois avec Lucie et Véronique ; plus d’une fois il s’est masturbé en songeant à Véronique, à ses jambes et à son cul, tellement magnifique! Son petit teint nacré devrait donner un charme spectaculaire à ses fesses, à ses seins et ses hanches, voire même à ses épaules nues, quand elle est seule sous la douche, offrant au jet d’eau ses formes de nymphe qu’aucun garçon ni aucun homme n’a jamais contemplée, sauf son frère qui a réussi à l’espionner deux fois.

Pauline fait jouer un autre succès de 1958 : « Leroy » de Jack Scott.

Isabelle a les cheveux très longs, d’un cuivre brillant ; sa peau est d’un blanc pur, mais hâlé par l’Afrique. Elle observe avec une certaine inquiétude les corps bien proportionnés de Lucie et Véronique, qui dansent devant elle. Pourtant, certains garçons du quartier blanc rêvent de la déshabiller pour la couvrir de baisers des pieds à la tête, car Isabelle a elle aussi les douces courbes d’une jeune fille de bon aloi. Son corps caucasien est l’achèvement de millénaires d’évolution et de sélection naturelle.

Pauline est la plus complexée des quatre. C’est elle, la plus grande, les autres filles mesurant un mètre soixante, sauf Véronique qui fait peut-être un mètre soixante-cinq. Elle trouve leurs proportions meilleures que les siennes et envie les courbes compactes de leurs corps de petites femmes.

Mais Pauline a pour elle la grâce élancée, et la longueur de ses jambes, de ses bras lui donne une allure noble qu’une fille moins grande n’égale pas. Elle est mince, et sa danse rythmée montre sa taille fine et souple, qu’accentue sa jupe délicatement ceinturée. Sa jupe en petit damier noir et blanc répond à un chemisier blanc cassé. Ses petits seins sont en parfaite harmonie avec sa silhouette élancée ; et ils ont beau être petits, ils poussent assez sous sa blouse pour former un beau relief de fille, assez pour faire bander un garçon… ou un homme.

Elles continuent de danser pendant presque une heure sans s’arrêter, sauf pour changer le vinyle quarante-cinq tours et faire ou refaire jouer un morceau de pop-culture américaine…

… « Teddy Bear » d’Elvis Presley… « Lot Of Shaking » de Jerry Lee Lewis… « Running Bear» de Johnny Preston… « Crazy Arms » des Andrews Sisters… et bien d’autres encore, notamment « Close Friends » des Poni-Tails… et aussi « Bon-Bon » des Four Voices…

(Chanteur) … « And you know I love just Bon-Bon… »

(voix de fille)… « Stay beside me! »

(Chanteur) … « Gee, you’re so sweet! I call you Bon-Bon! »

(voix de fille)… « Always love me! »

(Chanteur) … « Giiive me a treat, kiss me my Bon-Bon! »

(voix de fille)… « Kiss me kiss me! »

Les jeunes filles qui dansent rigolent en répétant « kiss me kiss me! » Elles ont toutes soudainement envie d’être dans les bras d’un beau grand garçon. Lucie danse comme une folle, elle sent ses seins gentiment secoués dans son soutien-gorge de lycéenne.

Quand elle entend « Get A Job » des Silhouettes, puis « Stagger Lee » de Lloyd Price, Lucie éprouve un grand trouble. Élevée au Congo, elle sait que ces chansons sont chantées par des Noirs et que son père serait furieux de les entendre jouer chez lui, mais elle sait que maman ne dira rien.

Elle danse langoureusement en fermant les yeux, se sentant toute pénétrée par les accords vocaux, tout chauds, des Silhouettes, puis par la voix riche et indéniablement afro-américaine de Lloyd Price. Il faudrait dire à Pauline de ne pas faire jouer ces chansons de Noirs, de peur que son père rentre du travail plus tôt et entende, mais elle trouve idiot d’interdire une bonne chanson juste pour cette raison. Mais dans cette raison, il y a tout l’esprit colonial.

Les autres filles sont tout à leur danse et se laissent emporter. C’est Pauline qui est la plus excitée. Tandis qu’elle danse aux accords vocaux de « Idol With The Golden Head », elle rêve éveillée que les quatre chanteurs des Coasters l’enlèvent et l’emmènent dans une loge isolée, où ils la déshabillent et, tour à tour, ils offrent leur langue de solfège aux profondeurs humides de sa chatte vierge et la font jouir dans leurs bras, avant de la jeter contre une table et de la faire jouir encore, plusieurs fois, en la prenant par derrière comme des forcenés, l’emplissant complètement de leur sève afro-américaine et faisant d’elle leur petite pute blanche. Elle danse et danse, les yeux clos, tout excitée.

Leave a Comment